Quand j'ai fait la transition de l'école secondaire à l'université, je m'inquiétais de ne pas m'entendre avec mes colocs en résidence. J'aurais dû plutôt me préoccuper de mon adaptation aux changements scolaires. Eh bien, je n'étais assurément pas prête à faire cette transition. Je m'ai entendu à merveille avec mes colocs (nous sommes devenus de bons amis), mais j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter sur le plan scolaire.
J'avais beaucoup plus de lecture à faire que ce à quoi j'étais habituée et les matières étaient plus complexes que je ne m'y attendais. Je ne pouvais pas faire appel aux mêmes stratégies d'étude qu'au secondaire (attendre à la veille d'un examen pour étudier ne fonctionne pas à l'université), alors j'ai rapidement pris du retard dans mes cours. Je m'étais déjà inscrite auprès du Bureau des services d'accessibilité et j'avais accès aux mesures d'adaptation proposées (sauf la fois où j'ai oublié de prévoir un examen). Cependant, je n'ai pas essayé d'obtenir de l'aide au-delà des mesures d'adaptation déjà en place. Je n'ai pas assisté aux sessions de soutien scolaire ni parlé à mon conseiller en services d'accessibilité ou à mes professeurs. J'avais trop peur.
Comme j'ai laissé cette peur me dominer, je n'ai pas pu saisir les moyens de gérer mes travaux scolaires avant ma troisième année d'université. Mais le tort était déjà fait. Ma moyenne n'était pas assez élevée pour obtenir mon diplôme et comme j'avais échoué plusieurs cours, j'ai été expulsée de mon programme d'étude. Tout a changé quand je me suis enfin prise en main, que je suis devenue plus responsable et que je suis sortie de ma zone de confort pour enfin solliciter l'aide dont j'avais besoin auprès des bonnes personnes. Cela n'a pas été facile, car je devais constamment lutter contre mon instinct. Mais, avec l'aide des Services d'accessibilité, des Services aux étudiants et de certains professeurs, j'ai réussi à terminer mon programme en 5 ans, à aller à l'école normale et à obtenir mon diplôme!
- Dayna Neville, Diplômée universitaire